J'ai cru comprendre que les inscriptions n'étaient plus closes, donc je me permet de postuler ici
Nom : Yuubikaju
Prénom : Seika
Âge : 14ans
Grade/Métier : Genin
Village : Oto
Affinité(s) élémentaire(s) éventuelle(s) : Katon
Physique : Plus petite que la moyenne des filles de son âge, c’est pourtant un détail sur lequel on ne s’arrête pas chez Seika, puisqu’à cause de son « retard », on la prend pour une simple genin de 12ans. Cette petite brune qui a l’habitude de garder le sourire est incapable de tenir en place, elle passe son temps à marcher, sautiller, jouant avec les lignes du sol. Ne laissant que deux mèches encadrer son visage, elle met toujours des barrettes, souvent en forme de papillon. Pour s’habiller, Seika a une nette préférence pour les jupes, mais porte toujours un short en dessous, car elle aime et a besoin d’être libre dans ses mouvements, autant par plaisir de gigoter dans tous les sens que pour « danser » lors de ses entraînements
Caractère : A l’instar des notes explosives qu’elle utilise tant, Seika est une jeune fille dynamique qui a envie de s’amuser. Mais son environnement n’étant pas propice à son épanouissement, elle peut se montrer ramollie et déprimée de temps à autres. Emotive, elle peut facilement passer du rire aux larmes. Cependant elle essaie toujours de rester forte, puisqu’elle sait qu’un bon shinobi ne doit pas montrer ses émotions. Enfin, elle admire le village de konoha, ne rejoignant pas vraiment les idéaux d’Oto ; elle est devenue une kunoichi pour elle et non pas pour servir ce village
AIME : Quand ça fait « boum », les arts (dessin, danse, musique), combattre (pour le plaisir d’affronter un adversaire, pas de gagner ou de vaincre), le sucré
N'AIME PAS : Sa famille, son village, les grands froids, l’amer
Histoire :Il y a 14ans quelque part entre le pays de la terre et celui de l’herbe, dans un petit village de frontière naissait Seika, fille d’un artificier et de sa femme apothicaire. Mais ce ne sont pas des jours paisibles qui s’écoulèrent ensuite pour la petite fille. En effet, puisqu’inutile dans sa condition d’enfant, elle était complètement laissée pour compte, avec un père qui rechignait même à l’habiller et une mère fragile autant sur le plan physique que moral. C’est donc dans une atmosphère presque miséreuse qu’elle dut apprendre à chaparder un maximum de nourriture, à éviter les conflits avec son père.
En vagabondant, la petite Seika eut tout le loisir de voir passer de nombreux shinobis, et elle put également entendre les fermiers en dire le plus grand bien : des combattants capables d’aider le plus démuni contre une petite rétribution, ça paraissait vraiment extraordinaire.
Cette impression fut d’ailleurs renforcée quand elle s’adressa à un ninja qu’elle avait déjà vu plusieurs fois. Il lui racontait qu’il venait du village caché de la feuille, au pays du feu. La feuille, voilà qui sonnait agréablement à l’oreille de la petite fille de 6 ans qui écoutait les histoires de l’adulte qu’elle voyait une fois de temps en temps, parfois avec un mois d’écart, parfois plus, et parfois moins. Et même si le pays du feu lui rappelait son père et ses explosifs, elle écoutait avec délice ce gentil monsieur, qui lui parlait aussi des arts, comme le dessin.
Le livre d’image que ce shinobi lui offrit fut la meilleure arme dont Seika disposait pour lutter contre la morosité de son quotidien. Et elle en eut bien besoin. Dans sa folie créatrice, son père essayait ses nouveautés de façons de plus en plus inquiétantes, allant jusqu’à susciter la peur mais aussi la colère de la part des différents villageois du petit village.
Une période d’exil commença donc pour la famille, le père désireux de trouver le village qui lui permettrait d’exprimer son art, la mère perdue dans ses herbes relaxantes, et la fille gardant précieusement son seul bien dans ses bras. Ce fut le petit pays du riz qui leur fit le mieux écho, tout du moins qui contenta l’esprit dérangé du père et l’experte en herbes qu’était cette mère dépressive. En effet un village comme Harue était l’idéal pour leur permettre de pratiquer leurs arts sans retenue, l’un comme expert en techniques explosives, l’autre comme médecin capable de guérir comme d’administrer de puissants poisons. Mais ce manque de retenue les fit vite remarquer des ninjas d’Oto, qui leur proposèrent une « alliance ». Et Seika fut une fois de plus laissée, mais cette fois ci à un Chuunin talentueux quoique paranoïaque dans l’espoir qu’elle devienne utile. Cependant la vie était bien différente de ce que la petite fille de 9 ans imaginait quand on avait évoqué un village de shinobis. Cependant, elle continua de garder en mémoire l’image du ninja de Konoha, et après 5 ans de dur labeur on la jugea enfin apte à porter le titre de genin…
Lien de parenté : Un père artificier qui ne lui témoigne un peu de reconnaissance que dans la réussite de son travail en tant que kunoichi. Une mère apothicaire clairement dépressive et droguée incapable d’assumer son rôle de mère
Test RP : Oto n’était pas un village caché de ninjas pour Seika. Ce n’était pas ce que le « gentil monsieur » lui avait raconté. Où étaient le chef bienveillant et l’esprit de groupe inébranlable, ou encore le ciel bleu et les hautes maisons colorées ? Au lieu de trouver de la chaleur humaine, elle avait été envoyée dans étrange complexe labyrinthique et inquiétant, vers un jeune homme méfiant qui n’hésitait pas à la pousser au-delà de ses limites pendant les entraînements pour le seul plaisir de voir la fatigue sur le joli visage presque innocent de la fillette. Toute son envie de devenir une kunoichi compétente s’effritait jour après jour. Ici on ne devenait pas shinobi pour soi. On faisait toujours quelque chose pour un tel, ou au service d’un autre, ou parce qu’un dernier l’avait ordonné, et elle ne le comprenait pas.
Au moins, son père semblait apprécier lorsqu’elle maîtrisait une nouvelle technique, ou que son instructeur lui dressait un bilan positif. Finalement ça valait peut être le coup de s’accrocher, parce qu’elle n’avait jamais pu connaître ça avant. Elle essayait donc de son mieux de toucher la cible avec son kunai, de tournoyer avec élégance pour esquiver ce shuriken, de ressentir clairement son chakra. Mais vint le jour où elle eut 12 ans. Et son père en attendit alors toujours plus d’elle. Mais Seika n’était pas un génie, et son instructeur n’y allait pas de main morte ; elle peinait presque à progresser, elle décevait son père, elle ne voulait pas « servir » Oto mais travailler pour le bonheur des gens.
Rien n’était plus satisfaisant. L’instructeur pensait que l’emmener en mission développerait ses capacités, tandis que son père y voyait un moyen pour cette progéniture finalement ratée de servir à quelque chose pour le village. Dans sa déprime, Seika développa donc ce que sa famille considérait comme des « comportements stupidement dangereux », allant presque jusqu’à faire échouer les missions les plus simples. Elle n’avait plus envie de devenir la « kunoichi danseuse d’Oto », mais trouvait comme du réconfort dans le fait de se laisser aller, et de laisser aller son environnement. Peu à peu, elle se découvrit un attrait tout particulier pour le feu, et son pouvoir de destruction. Mais elle avait l’impression ainsi de se rapprocher de son père, et c’était plutôt répugnant pour elle. Néanmoins, ce sont les explosions qui ont su remettre un tant soit peu d’excitation dans sa vie. Maîtriser l’art de son père pour aider les gens, le dépasser dans son propre domaine, c’était l’objectif qu’elle devait désormais atteindre.
Son manque de génie, elle le compensa par des heures de travail. Sa fragilité héréditaire, elle l’évita par sa souplesse. Ses moments de tristesse, elle les oublia via son livre d’image, maintenant un peu abimé mais conservé le mieux possible.
Une fois palliés tous ses manques, elle avait déjà 14 ans, et avait tout juste le niveau d’un genin. Mais son instructeur estima bon de se débarrasser de cette « conspiratrice du pays de la foudre » qu’il avait inventé en la personne de Seika, et elle devint enfin une shinobi à part entière, faisant son possible pour supporter la mentalité de ce village détestable, tout en appréhendant les risques que pourraient lui faire courir cette nouvelle vie
Avez-vous lu le règlement ? : Plusieurs fois même
Comment avez-vous connu le forum ? Via un topsite (trium-virat)
Vos disponibilités/horaires : A peu près tous les jours, surtout en soirée
Mes recherches sur le village d'Oto ne m'ayant pas beaucoup aidé, je pense qu'il doit y avoir quelques incohérences dans ce que j'ai écris, mais j'espère avoir fait quelque chose de potable