Nom : Nagaha
Prénom : Fuko
Âge : 12 ans
Grade/Métier : Genin
Village : Kaze no kuni
Affinité(s) élémentaire(s) éventuelle(s) Elle ne sait pas encore quelle est son affinité.
Physique :
Caractère :
AIME (facultatif ) :
N'AIME PAS ( facultatif ) :
Histoire : Alors que les premiers rayons du soleil pointaient vers l’horizon, de petits cris aigus se firent entendre, brisant ainsi le silence qui régnait en maître sur le petit village. Le miracle de la vie venait d’avoir lieu dans une petite bicoque à l’angle de la rue de l’épicier, en face de la place de jeux du village. Quel jour étions-nous déjà ? Le 21 juin… Il n’avait pas de signification particulière, c’était un jour banal pour la population, excepté aujourd’hui pour la famille Nagaha. Mme Nagaha, du nom de jeune fille Misaki, venait d’accomplir la plus belle chose qui existait à ses yeux ; elle venait de donner naissance à un enfant. Epuisée par tant d’efforts, elle perdit connaissance, laissant le soin à son mari de nommer l’enfant. Mr Nagaha, tenant le bébé dans ses bras, lui murmura « Bienvenue ma petite Fuko ! »
Gazouillant de-ci, de-là, Fuko émerveillait constamment son entourage pour plusieurs raisons ; la première, c’est qu’elle avait toujours un sourire accroché à son petit minois et faisait du charme à toutes les personnes qu’elle croisait, la deuxième était qu’elle grandissait à une vitesse folle tant physiquement que mentalement. A sept mois elle commençait à gambader sur ses petits genoux et essayait de façon espiègle d’attraper ce qui se trouvait à sa portée. Les sens de ses parents étaient sans arrêt en alerte, attentifs aux moindres bruits suspects ou choses qui bougent. La petite ne pleurait que très rarement, sauf lorsqu’elle se faisait réprimander. Elle pouvait bouder pendant toute une journée après ça, en restant assise dans son coin à marmonner dans son langage enfantin. Un petit exemple pourrait peut-être vous éclairez un peu plus :
Sur son tapis d’éveil peuplés de petits animaux en peluche, Fuko s’amusait tantôt à tirer les oreilles du pauvre lapin, tantôt à mâchouiller la queue du petit renard en battant des mains dans le vide. Puis elle fut prise dans une profonde contemplation de la peluche représentant un loup quand la voix de sa mère la tira de sa torpeur.
« - Fû, que fais-tu ma chérie ? Demanda la voix chantante.
- Argrheu ! Fut la réponse de la petite qui battait furieusement des mains pour faire comprendre à sa mère son enthousiasme face à la peluche.
- Ah, c’est le loup qui t’intrigue tant ? Rigola la grande personne en ébouriffant les fins cheveux de l’enfant qui sourit devant le geste d’affection.
- Hi ! Déclara la fillette en tendant les bras vers sa mère. Ahbleuh !
- Désolée Fû, maman est occupée. S’excusa la mère en voyant la moue deçue de la petite. »
Fuko, renommée affectueusement Fû par sa maman, grogna de mécontentement avant de s’acharner à nouveau sur les oreilles déjà meurtris du lapin, ce qui lui fit retrouver son petit sourire. Soudain, son regard fut attiré par Kûno, le chat de son père, qui se promenait paisiblement sur la table de la cuisine où était dressée la table pour le dîner. Fuko abandonna alors la peluche et s’approcha à quatre pattes de la table, décidée à suivre le félidé. Arrivée aux environs, la fillette saisit le bord de la nappe pour s’aider à se hisser sur ses guiboles. Mais elle ne réussit qu’à attirer la vaisselle vers elle et sursauta en entendant crier « Fuko ! ». Elle lâcha immédiatement la nappe et regarda sa mère avec une totale incompréhension. Qu’avait-elle fait de mal ? Alors que sa maman lui criait dessus, sous le coup de la peur, Fuko hurla en pleurant toutes les larmes qu’elle pouvait, tapant avec ses petits poings pour que Mme Nagaha la lâche.
« Ce n’est pas bien ce que tu as fais ! » gronda la maman de Fuko à son attention.
Les pleurs de la petite redoublèrent d’intensité et elle se cacha le visage derrière ses petites mains pour ne plus voir sa maman qui s’était éloignée en soupirant, connaissant la suite par cœur.
Quand Mr Nagaha rentra pour dîner le soir, il alla comme à l’accoutumer embrasser sa femme et sa fille. Enfin, c’est ce qu’il pensait mais quand il s’approcha de sa fille, il comprit tout de suite qu’elle s’était fait grondée. Il rit et prit Sora dans ses bras et lui colla un gros baiser sur le sommet du crâne, ignorant les débattements furieux de la fillette.
« Nibleuh ! S’énerva Fuko.
- Bonsoir à toi aussi Fuko ! Répliqua la voix grave de Mr Nagaha, un sourire aux lèvres en voyant sa fille se rasseoir à sa place et ne plus bouger en marmonnant. »
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