Zangyaku Ooka

Plutôt petit pour son âge, Ooka compense cet inconvénient par sa carrure. En effet grâce à ses larges épaules et son torse athlétique il donne une impression de vigueur. Son visage anguleux et son regard, aux yeux bleus, reflètent une sorte d'animalité. Ajouté à ça, ses épais cheveux châtain foncé en bataille et sa démarche de fauve lui donne plus l'air d'un animal sauvage que d'un humain civilisé. Impression confirmée par son constant air de loup à l'affût.
Ooka possède une voix grave et douce. Son rire est semblable a l'aboiement d'un chien.
Il n'a pas vraiment de style vestimentaire, Ooka enfile les vêtements qui lui passe sous la main sans se soucier s'il sont assortit, ni même s'ils sont propre ou en bon état d'ailleurs.

Ooka Zangyaku est un garçon instinctif. Il a le contact facile et essaye de s'entendre avec tout le monde n'hésitant pas à faire des concessions pour cela. Ce que l'on pourrait prendre pour un manque de caractère est en fait une envie avouée d'éviter les conflits. En effet, il ne supporte pas les palabres inutiles et les prises de becs. Il n'hésite donc pas à acquiescer malgré son désaccord afin de passer à l'action le plus vite possible. En effet, il déteste ne rien faire. Les heures d'inactions sont pour lui une torture et plus le temps passe plus on le sent de plus en plus nerveux et désireux d'en découdre. Il préféra agir d'instinct plutôt qu'après réflexion. Les longues discussions et la rhétorique ne sont pas son fort.

Ooka Zangyaku est le descendant du clan Zangyaku de Suna connu pour leurs tempéraments impulsif et leurs force brutal. En fait de clan, les seuls membres encore vivant sont Oka lui-même et son père Shiite Zangyaku. En effet, les Zangyaku ont été décimé lors la dernière grande guerre laissant orphelin le jeune Shiite Zangyaku . Celui-ci devint, en grandissant, un ninja redoutable autant pour les plans adverses que pour les plans alliés. Appliquant à la lettre les préceptes Zangyaku: « Un bon combat vaut mieux qu'un long discours » « Frapper, frapper puis, éventuellement poser des questions ensuite » . Shiite ne doit sa survie en mission qu'à son redoutable instinct et à sa parfaite maîtrise des technique Dôton clanique lui conférant force et résistance physique.

La mère d'Ooka tiens un restaurant réputé. Elle a mauvais caractère. Ooka et son père ne plie que devant elle. elle a donner à son fils sa petite taille. Elle est trés protectrice et ne supporte pas d'être contredit. Elle se met alors dans des colères noires que même son mari prèfère fuir. C'est donc à cause d'elle qu'Ooka préfère eviter les conflits.

Les Zangyaku ont pour habitude d'agir comme des loups enragés, ne lâchant prise qu'à l'annihilation de leurs cibles. Ils comptent plus sur leurs facultés d'adaptation et leurs rapidités de réaction plutôt que sur la stratégie. Ce sont des ninjas imprévisibles et ils en sont fiers.

A l'âge de huit ans, Ooka fut mis à l'épreuve par son père afin de gagner le droit de porter le nom de Zangyaku. Ooka fut emmené, les yeux bandé, en plein désert, et il dut rejoindre Suna par ses propres moyens. Il n'était qu'a une journée de marche, mais ce n'est pas pour autant qu'il rentra facilement. Il arriva en fait à Suna une heure avant le temps impartit par son père couvert d'éraflure et assoiffé. Fier de lui, son père l'autorisa officiellement a devenir Zangyaku Ooka.
Des lors Shiite n'eut de cesse d'entraîner son fils le faisant devenir peut à peu la boule de nerf et de muscle que doit être tout Zangyaku.

Son apprentissage à l'académie ninja fut moyen. En effet, Ooka supportait mal d'être enfermé lors des cours théoriques et son attention s'en ressentait. Il se battait souvent avec ses camardes, plus par ennuis que pour autre chose.
Comme tous les enfants de son âge il a toujours évité Gaara non pas peur ou pa mépris, mais plutôt par instinct, sachant qu'il n'arriverait rien de bon à fréquenter cette personne.

Le soleil brillait sur Suna et le vent était une brise agréable assez forte pour faire voler les cheveux d'Ooka. Il avançait allègrement dans les rues commerçantes, en direction de l'académie Ninja,. La fierté et l'espoir se partager son visage. Il allait passer aujourd'hui son examen de Genin. Le premier du clan Zangyaku depuis trente-cinq ans. Grâce à cela il partirait enfin en mission, fini les heures interminables rivés à une chaise à contempler un tableau noir ou à écouter un sensei lui expliquant combien il était important, voir vital, de toujours réfléchir avant d'agir ainsi que d'autre sornettes. Mais tout allait être terminé il porterait bientôt le bandeau frontal de Suna et arpenterai le Nindô des Zangyaku.
Après avoir flâné en route, il atteint, enfin le bâtiment de l'académie, imposante bâtisse en terre cuite. Certains de ses camarades étaient déjà attroupés devant un panneau d'affichage. En jouant des coudes Ooka parvint à le lire:

Aujourd'hui aura lieux l'examen Genin pour les élèves de dernière année. Cet examen consistera en un combat amical en un contre un. Ce combat a pour but de tester vos techniques d'attaques et de défenses. La défaite ne signifiant pas l'échec. Les décisions des examinateurs seront irrévocables.

Le sourire sur le visage d'Ooka se fit plus grand, un combat, pas une ridicule course ou un idiot examen de connaissance. Un vrai combat, comment pouvait-il échouer? Sur de lui, il attendit le début de l'examen. L'examinateur arriva enfin et leurs fit tirer chacun leurs tours un numéro. Il tira le numéro quinze. L'examinateur prit ensuite la parole:

« Le numéro que vous venez de tirer sera appelé aléatoirement vous devrez a ce moment-là vous rendre sur le terrain d'exercice. Les combats se déroulent jusqu'à abandon d'un des deux concurrents ou à l'arrêt de l'arbitre. Ce que nous voulons voir, est un éventail des technique que vous maîtrisez, par conséquent, même si vous perdez vous serez promu Genin si les trois examinateurs jugent votre performance acceptable. Les premier numéro sont: Le sept et le onze. »

Ne pouvant assister au combat et ne se voyant pas encore appelé, Ooka Zangyaku rongeait son frein. Il ne lui tardait que d'une chose, pouvoir enfin affronter son adversaire. Mais, son tour ne semblait jamais arrivé. Son impatience se faisait de plus en plus en plus visible. Ils serrait et desserrait ses poings, crispait sa mâchoire et s'agiter nerveusement. Après ce qui lui parut des heures le numéro quinze fut enfin appeler en compagnie du numéro huit.
Ooka se précipita sur le terrain d'exercice donna son nom et se mit en position de combat. Son adversaire paraissait plus grand et plus fin que lui, de plus il arborait un sourire satisfait en regardant Ooka.

« Il y a erreur Sensei, je ne vais pas me battre contre ce nabot, si? » Dit le numéro huit.
« Tu vas voir ce qu'il va te mettre le nabot grande perche. » Répliqua Ooka sans ciller une seconde.

A l'instant même ou l'arbitre donnait le signal du départ Ooka se jeta sur son adversaire avec toute la fougue d'un jeune Zangyaku. Mais il ne put le toucher, arriver à un mètre de sa cible, il fut projeté en arrière par sa cible et se retrouva à son point de départ sur les fesses. Il prit à peine le temps de se relever et repartit à l'assaut. Il se retrouva quelques secondes plus tard aux même endroit. Son adversaire se mit à rire:

"Aha quelle idiotie, tu ne sais faire que ça? Foncer tête baissé? Ma technique Futon t'empêchera toujours d'arriver à mon contact, quelle chance j'ai, combattre contre un nain qui ne sait que se servir de ses petits poings... Autant dire que je suis Genin tout de suite, tu n'arriveras jamais à me toucher. AbandoArrrgh!"

Profitant de ce que son adversaire était trop occupé à se la raconter, Ooka s'était propulsé avec toute la vitesse de sa colère tête la première sur la mâchoire du numéro huit. Celui-ci, prit de cour ne put esquiver et s'effondra, assommé. L'arbitre arrêta aussitôt le match.

"Bon sang mais c'est quoi cette manie qu'ils ont tous à parler lors d'un combat? Ils sont crétins ou quoi? Quand on se bat, on raconte pas sa vie." Grogna Ooka Zangyaku.

Puis il quitta le stade devant ses examinateurs médusés qui, eux, attendaient la suite de la discussion.

"Euh....
_ Pareil.
_ C'était qui ce gamin?... Ah d'accord, Zangyaku Ooka. Je comprends mieux.
_ Tu veux dire que c'est le fils de ce gros bourrin de Shiite?
_ Lui-même. Bon il est accepté ou pas?
_ Faut dire qu'il est fort son père.
_ Oui puis il se vexe vite. Allez, Zangyaku Ooka, reçu."